jeudi 3 juillet 2014

La confiance retrouvée ...

L'histoire commence par un retour de vacances ...
Deux semaines sans entraînement, autant dire une éternité...

Bien entendu un planning est créé au plus juste pour rapidement retrouver la forme d'avant les congés ...

Seulement voilà ... la reprise n'est pas très bonne ...
La forme est en dents de scie ... et avec des dents cassées par dessus le marché.

Le coach (moi) essaie alors de rassurer le coureur (moi aussi) qu'il y a de bonnes raisons à cela.
Mais le coureur (toujours moi) n'est pas dupe de la psychologie de bas étage du coach (encore moi).
Ceci dit, les congés, la chaleur, le manque de sommeil (les journées longues et les diables qui n'en finissent pas de gagner), peuvent vraisemblablement servir d'excuses.

Mais c'est mal connaître TONTON ...

Après un entraînement fortement écourté hier (mercredi 02/07/2014) pour manque de jus, je décide (le coureur) de me rattraper aujourd'hui.
Mais je me ravise (le coach) car si je ne suis pas en forme, mieux vaut du repos que du sur-entraînement.
Après un conciliabule avec moi-même, nous décidons d'un entraînement léger ...

Donc, aujourd'hui (03/07/2014) vers 17h30 ...
Je pars pour un tout petit 8 km en endurance, mais voilà t'y pas que je décide, dès le début de l'entraînement, d'intégrer un petit kilomètre rapide dans le parcours ...
Comme le coach ne me contredit pas, on fait comme ça ... du fondamental avec un kilomètre rapide.
Le but n'étant pas de chercher à battre le record (de 3'26''9 établi le 8 avril de cette année) mais de tout donner pour ne pas dépasser ce record de plus de 10 secondes.
Tout ça, histoire de rassurer le coureur ... qui reste quelqu'un de fragile psychologiquement ... si si, je vous assure.

Et biiip ... la montre qui sonne le 3ème kilomètre et les jambes qui accélèrent sans compter ...
La descente ... ça va vite ... et le souffle qui s'emballe déjà ...
La large portion plate qui suit se passe assez bien ... mais l'effort est encore plus marqué que dans la descente et les battements du cœur résonnent déjà dans les oreilles ...
Voilà qu'arrive la montée (car il ne s'agit pas de battre les records en descente), une montée longue ... trop longue ... et bien rude dans les jambes.
Le cœur tape tellement qu'on dirait qu'il veut sortir de la poitrine ... il fait toujours 26 degrés à l'ombre ... mais je suis en plein soleil.
Un nouveau biiip signe ma délivrance ... je peux regarder le résultat sur ma montre ... je sais que c'est bon ... je ne dois pas être beaucoup plus haut que 3'30'' ...
Résultat : 3'21'4 ... record battu de 5,5 secondes, dans une période pas très bonne, avec une chaleur atroce, ... pour être rassuré, je suis rassuré ...

Encore 4 ou 5 kilomètres à l'aise pour me remettre, reprendre mon souffle, calmer les jambes, et bien entendu jubiler intérieurement ...
C'est ça la magie du sport ... et je vous souhaite à tous (qui avez eu le courage de me lire jusqu'ici), d'éprouver des joies aussi grandes.

Soyez donc heureux et croyez bien que je le suis.

TONTON Alain (qui reprend l'entraînement avec ces bas mais également avec ces hauts ... ces très haut ...)

1 commentaire:

  1. Sympa ça, bravo encore pour ce record.
    Et je vois que tu es multi-tache, entraineur et coureur à la fois, bien bien ;)

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